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Les machines à voter sont en nombre croissant. Des électeurs parlent de progrès. D'autres voient un potentiel danger dans leur utilisation.

Moderniser les opérations électorales, sans basculer vers le vote électronique.

Le 22 avril, 1,5 million d'électeurs sur les 44,5 millions inscrits sur les listes électorales devront utiliser une machine à voter électronique pour se prononcer lors du premier tour de l'élection présidentielle.

Le ministère de l'Intérieur vient de communiquer la liste des communes qui utiliseront les machines à voter électroniques lors de l'élection présidentielle. Au total, 82 collectivités vont proposer ce système, soit 1.600 bureaux de vote.

A mesure qu'approche le premier tour de l'élection présidentielle, la méfiance grandit.

Sept villes des Alpes-Maritimes vont expérimenter le vote électronique le 22 avril pour le premier tour de la Présidentielle.

L'usage de "machines à voter" fait disparaître le dépouillement et le vote lui-même ; lequel n'est pas seulement l'acte individuel de choisir tel candidat ou aucun ; il est aussi l'ensemble exprimé et synthétisé des votes individuels.

La question de "Paroles de lecteurs" du vendredi 6 avril : « Les machines à voter vont petit à petit investir les bureaux électoraux. Êtes vous prêt à faire confiance à l’informatique ? »

Marine Le Pen a affirmé mardi lors d'un déplacement à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) qu'elle n'avait "pas confiance" dans le vote électronique.

Sarasota’s place in voting infamy is going global now.

Demande de la procédure officielle de vérification des résultats pour les trois types de machines adressée à Monsieur de Villepin, Premier Ministre.

Conférence de presse de M. Marcel Blanchet, Directeur général des élections du Québec - Publication du rapport d'évaluation des nouveaux mécanismes de votation utilisés lors des élections municipales du 6 novembre 2005

LE documentaire sur les machines à voter, enfin en version française.

Olivier Pellerin raconte son expérience de la machine iVotronic de chez ES&S. Sa conclusion : « même s'il y a peu de chance que ces machines passent à la trappe pour cette élection, on peut souhaiter qu'elles ne reviennent pas pour les suivantes. »

Retranscrition du débat du 4 avril 2007 avec Bernard Lang et Nicolas Barcet, chercheur à l´Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) et vice-président de l´AFUL.

Bien que cette innovation soit censée rendre le dispositif électoral plus sûr, plus économique et plus rapide, nombreux sont ceux qui craignent que l'avènement de la machine à voter s'accompagne de nouvelles possibilités de fraude ou de détournement des votes.

A un peu plus de deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, tout se met en place pour l'organisation du scrutin. Tout, y compris les machines à voter électroniques qui équiperont quelques 82 communes et par lesquelles plus d'un million d'électeurs exprimeront leur choix. Seul hic, le système comporterait d'inquiétantes failles.

A Sceaux, la décision de renoncer vient d'être prise alors même que la somme de 130.000 euros pour l'achat des machines était inscrite au budget.

"Il y a des gens qui sont morts pour le droit de vote. Le réduire à un taper sur telle case ou telle case, je trouve cela navrant." 89 000 électeurs voteront électroniquement. C’ est à l’évidence une avancée technologique mais en se souvenant de l’élection aux Etats-Unis et en consultant des spécialistes de ce système, certains craignent des dysfonctionnements. C’est le cas de Patrick Allemand, premier secrétaire fédéral du 06 du Parti Socialiste.

Démonstration Nedap à Amiens.

Dessins de François Cointe.

Plus d’un million d’électeurs utiliseront des ordinateurs de vote en France en 2007. Ces machines, qui enregistrent les votes des électeurs pendant le scrutin puis les additionnent lors du dépouillement, sont introduites dans les bureaux de vote dans le but d’améliorer la procédure électorale (gain de temps, gain de personnels, gain d’argent…). Pourtant, à y regarder de plus près, les ordinateurs de vote ne sont pas sans poser de graves questions démocratiques. Sous couvert de modernité et de fiabilité, ces machines à voter peuvent jouer de mauvais tours. De nombreux pays étrangers en ont déjà fait les frais.

On gagne un peu en rapidité. On perd beaucoup en transparence du dépouillement. Que préferez-vous ? Un impertinent demande une vérification du vote. Aucun problème, on appuie sur le bouton qui sort un deuxième papier identique. La machine prouve elle-même qu'elle fonctionne.